Néanmoins, elles doivent être posées au moment de l'adoption de la proposition de loi. On peut craindre en effet que des formateurs entrevoyant la perspective de nouveaux marchés ne cherchent à s'y intégrer rapidement. C'est pourquoi nous pensons qu'il faut prévoir une habilitation ou un agrément de ceux qui interviendront dans ce domaine. Nous ferons la même remarque à propos du suivi socio-judiciaire par l'injonction de soins : de quel type de soins s'agit-il ? On ne gagnera rien à faire faire une psychanalyse à tous les auteurs de violences !
Nous nous réjouissons que le texte instaure une saisine du CSA à propos des violences faites aux femmes.
Nous sommes favorables à la suppression du recours à la médiation pénale, dont il ressort, constats à l'appui, au terme d'un travail de proximité avec les victimes, qu'il est inadapté, notamment pour les raisons évoquées par Mme Steyer. Cependant, le rappel à la loi, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, ne nous semble pas plus adapté.