L'autorisation préalable est un outil nécessaire pour la planification des États, mais en aucun cas elle ne saurait être considérée comme l'ennemie du patient. Elle est au contraire la garantie de son remboursement futur si sa demande est légitime. Ce texte est donc un texte social.
Ma deuxième conviction est que la mobilité des patients est marginale en Europe, et a vocation à le rester, avec moins de 1 % des soins. Toutes les enquêtes d'opinion le prouvent : les patients veulent être soignés prioritairement à proximité de leurs lieux de vie.