La situation française en matière ferroviaire est assez paradoxale. Notre réseau historique, hérité du XIXe siècle, était tout à fait remarquable et irriguait tous les territoires. Les lignes secondaires ont été marginalisées ces dernières décennies au profit des infrastructures routières ; leur entretien n'a pas été suffisant : maintenant que nous souhaitons les réactiver, nous sommes quelquefois contraints de limiter la vitesse des trains pour des raisons de sécurité.