Il est vrai qu'il faut prendre garde à ce que cette incrimination ne se retourne pas contre ces femmes, qui seraient alors deux fois victimes. Certaines allaient déjà très mal psychologiquement avant d'entamer les démarches, d'autres décompensent au moment de la crise. Je pense à une femme prise d'une flambée d'hystérie lorsqu'elle a dû partir du domicile conjugal, sans ses enfants. Son époux l'a accusée d'abandon de domicile et ses enfants, dont un garçon trisomique, ont été placés. Elle commence seulement à retrouver ses droits, au bout de deux ans.