L'amendement n° 26 nous a été inspiré par la loi sur le dialogue social et la continuité du service public du 21 août 2007 – la loi prescrit parfois d'associer certains partenaires à l'élaboration de mesures. Il vise à inscrire, comme principe obligatoire dans le code de l'éducation la consultation des organismes collégiaux nationaux ainsi que celle des organisations représentatives avant l'adoption de toute mesure relative à la vie scolaire ou aux violences.
La « sanctuarisation », comme vous dites, des établissements scolaires ne relève pas uniquement de leur environnement immédiat ou de simples dispositifs techniques. C'est l'affaire de tous.
D'une certaine manière, c'est user d'un biais que de déresponsabiliser la communauté scolaire et éducative en lui promettant l'installation de caméras, de portiques et de je ne sais quels mécanismes de vérification de sécurité, en lui annonçant qu'elle n'aura rien à dire ou à faire et que tout se passera très bien. Ça ne marche pas comme ça…
J'en reviens au contenu de l'article 7 et aux précédentes explications de M. Ciotti. Je partage la surprise, la stupéfaction, l'effarement de bon nombre mes collègues, et pas seulement de gauche, face à vos contradictions, monsieur le secrétaire d'État et monsieur le rapporteur, lorsque vous affichez votre détermination à lutter contre les phénomènes violents et à les sanctionner.
Nous avons eu un long échange…