Je suis très surpris de ces réponses. Mes collègues décrivent une situation que tous les élus locaux, et même tous les citoyens un peu informés de la vie de leur commune, connaissent, à savoir que des élèves sont régulièrement exclus de leur établissement et ne se retrouvent dans aucune autre structure.
Notre collègue de la majorité a parlé des classes relais, qui fonctionnent d'ailleurs plutôt bien. Je ne polémiquerai pas sur le fait que c'est la gauche qui les a mises en place ; le principal, c'est qu'elle fonctionne.
Ce que Mme Batho et Mme Mazetier ont voulu souligner, c'est que, malgré tout, on laisse des jeunes errer et que, quand un jeune n'est pas à l'école, il est un danger pour lui-même et devient un danger pour la société. Je ne comprends donc pas l'obstination du rapporteur et du secrétaire d'État. Est-ce parce qu'ils ne connaissent pas la vie de ces quartiers en difficulté ? Je connais des jeunes qui se retrouvent en dehors de l'école…