Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je tiens, quelque part, à remercier les membres de la majorité : depuis bientôt huit ans, je m'interrogeais sur l'erreur que nous-mêmes avions commise à l'époque en ne comprenant pas le sentiment d'insécurité qu'exprimaient alors les Français. Lorsqu'on nous en faisait part, nous persistions à croire, et cette impression était souvent fondée, que les mesures que nous mettions ne oeuvre porteraient leurs fruits. Cela nous a été beaucoup reproché au moment des élections de 2002, puis par la majorité actuelle pendant la campagne électorale de 2007.