J'interviens puisque le rapporteur m'a cité en tant que rapporteur spécial. Nous avons, en effet, obtenu la venue du directeur de cabinet du Président de la République devant notre commission. Nous lui avons demandé la liste des sondages commandés par l'Elysée, qu'il nous a donnée. Cela reste tout de même formel. Les listes n'informent que sur les masses financières données à ces instituts avec en regard, des thèmes. Je constate qu'au fond, à la suite de ce rapport spécial et de l'écho médiatique qui a suivi, ce que retient le public, c'est qu'il y a beaucoup d'argent dépensé pour des sondages sur des questions à caractère personnel. J'estime donc qu'il faut corriger quelques anomalies en particulier relatives au montant des crédits dépensés par l'Elysée, à la mise en place d'appels d'offres et à la création d'une direction de la stratégie. Cette commission d'enquête doit être l'occasion de se poser la question de la déontologie en matière de sondages et de l'évolution des questionnaires eux-mêmes. Je pense, en définitive, que nous devons travailler collectivement, dès lors que nous avons le souci de la gestion de l'argent public.