J'ai toujours veillé à ce que le conseil général du Rhône soit présent au coeur de l'agglomération. Là, nous recevons un meilleur accueil de la part de la population que n'en a la mairie de la ville préfecture.
Si, demain, le progrès institutionnel réclamait que les métropoles reposent sur des conseils démocratiquement élus par les citoyens et aspirent, pour ainsi dire, les compétences du département, cela me paraîtrait normal. Il n'y aurait aucune raison de s'opposer à cette évolution au nom du statu quo. Il faut être capable de changer quand il le faut. J'ai déclaré à plusieurs reprises que, pour ma part, j'y étais prêt. Nous sommes déjà deux à être d'accord, il nous reste à attendre le troisième ! Nous verrons bien ce que cela donnera : peut-être rien, peut-être quelque chose. Toujours est-il que c'est ainsi que les évolutions doivent intervenir.
À cet égard, je suis persuadé que, dès que j'aurai dit « oui », M. Derosier dira « oui » également.