Mes chers collègues, s'il vous plaît, je pense que, pour la dignité de notre débat, chaque orateur a le droit de s'exprimer à cette tribune quel que soit le groupe auquel il appartient. Ne vous plaignez pas – je vous le dis avec beaucoup de solennité – de l'absence de vos collègues si, lorsqu'ils viennent, ils ne peuvent s'exprimer. Un minimum de dignité doit être respecté pour tout le monde.
Pour ma part, en tant que président de séance, j'ai toujours fait respecter la parole de tous, y compris celle des orateurs socialistes qui, en commençant, ont dépassé le temps qui leur était alloué. Je l'ai permis pour que le débat soit possible.
Retrouvons donc un peu de calme et de dignité. Si nous étions tous d'accord, cela se saurait, et nous ne siègerions pas sur des bancs différents. Chacun a le droit de s'exprimer.
Monsieur Folliot, vous avez donc, vous seul, la parole.