Parce qu'il portait aussi sur le Sénat. Aujourd'hui, on peut dire que c'est dommage pour l'idée de région.
Quarante ans plus tard, à l'évidence, les régions sont devenues les ressorts de la puissance publique. Que serait le transport ferroviaire de proximité sans la régionalisation ? Comment serait organisée la relation entre recherche et entreprises dans les pôles de compétitivité, dont l'exemple est venu de Grenoble avec MINATEC ? Où en serait l'apprentissage ? La région que je préside est passée de 32 000 à 42 000 apprentis en cinq ans.
Les Français ont besoin des régions parce leur action est efficace et qu'elles en ont fait la preuve. Elles sont une forme moderne de mise en oeuvre des politiques publiques. Notre pays a besoin de régions fortes, à l'instar des grands pays européens, pour préparer l'avenir et inventer la France de demain.
C'est pourquoi il faut dire non à ce premier projet de loi et porter un coup d'arrêt à une contre-réforme antidémocratique et rétrograde. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)