Imposer au secteur privé ce que le secteur public ne fait pas pour les présidences de ses entreprises, cela me choque.
Madame la rapporteure, je vais tout de même dans votre sens pour ce qui concerne les très grandes entreprises : il faut des symboles pour faire avancer les mentalités, et une proportion de 40 % de femmes dans les conseils d'administration des très grandes entreprises constituerait déjà un véritable symbole.
Mon amendement vise à concentrer l'électrochoc produit par la proposition de loi sur les grandes entreprises. Il en exclut les entreprises intermédiaires qui ont moins de 5 000 salariés et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1,5 million d'euros car ces entreprises ont besoin d'être incitées à l'introduction en bourse, et elles doivent aller chercher des financements pour leur développement.
Vous le savez, chers collègues, la trésorerie des PME, comme celle des entreprises intermédiaires, est un aspect majeur du développement économique de nos sociétés. Il s'agit de l'un de mes engagements politiques ; respectez-le ! Je le défends avec la même conviction que celle avec laquelle vous défendez les vôtres. Je vous demande d'adopter cet amendement.