Si nous sommes obligés de légiférer, c'est parce que ceux qui auraient la possibilité d'agir, feignent de ne pas entendre. Il est donc important de livrer ce combat.
Nous devons également relever ce défi et montrer que cela marche. Que n'ai-je entendu ! J'ai ainsi relevé le scepticisme des uns et le jugement des autres – certains hauts dirigeants – quant au prétendu manque de compétences des femmes. Nous avons six ans pour relever le défi. Je souhaite de tout coeur que la loi que nous allons adopter soit une occasion d'évaluer le travail accompli, de veiller à la mise en place de programmes de formation et de s'assurer que le seuil de 40 % soit atteint comme cela fut le cas en Norvège.
L'autre combat que nous devons mener, c'est contre l'inégalité des rémunérations entre les hommes et les femmes pour un poste comportant des responsabilités comparables. Cette inégalité est un scandale absolu. C'est dans les conseils d'administration, chère Laure de La Raudière, que se déterminent les stratégies de rémunération.