Vous avez décidé d'implanter un centre d'interprétation de la mine d'uranium en Limousin, à Bessines, l'un des derniers sites exploités en France, et je vous en remercie. Mais l'ennoyage des mines, au milieu des années 1990, s'est accompagné d'une baisse progressive de la diffusion de radionucléides dans les eaux. La limite administrative de 3 700 becquerels par kilo de matière sèche a toujours été à peu près respectée, mais on constate des fluctuations des apports en uranium. Même si les experts estiment que le risque radiologique est ténu, voire inexistant, l'opinion publique n'accepterait pas un retour en arrière. Confirmez-vous l'engagement d'AREVA de respecter les niveaux fixés ?
Par ailleurs, l'université de Limoges et un laboratoire privé viennent d'élaborer à partir de sous-produits de la filière bois des biorésines particulièrement performantes, semble-t-il, pour extraire l'uranium des eaux, un procédé parfaitement écocompatible. AREVA compte-t-elle utiliser cette technique ?