Monsieur Herbillon, il me semble évident que les travaux menés par votre commission et ceux que conduira le groupe d'experts s'enrichiront mutuellement. Vos cheminements ne doivent pas être parallèles, vous devez pouvoir confronter vos réflexions.
Madame Amiable, monsieur Bloche, vous avez bien montré la difficulté de l'équation. Nous devons concilier des valeurs aussi essentielles que l'indépendance avec les exigences du développement économique. Il nous faut trouver le juste chemin entre les deux extrêmes que seraient l'étatisation et la privatisation et faire en sorte que cette réforme soit partagée par tous et portée par l'entreprise.
Monsieur Françaix, c'est précisément parce que cette réforme est ardue que nous ne voulons pas l'effectuer dans les quinze jours. Chacun d'entre nous y travaille intensément, et je ne doute pas qu'un jour, nous aurons le sentiment d'avoir trouvé cet équilibre.
L'AFP fonctionne bien aujourd'hui, mais elle ne doit pas se contenter de ses bons résultats. Elle doit anticiper sur les défis qu'il lui faudra relever demain, liés à la mutation du paysage et des métiers. Demeurer la première agence sur un plan généraliste demande un mouvement et une ambition, notamment en termes de moyens.
C'est la première fois qu'une réflexion est menée sur une réforme de l'AFP alors que l'Agence dispose d'un plan stratégique et d'un contrat d'objectifs et de moyens. C'est un atout : l'entreprise et son personnel abordent ces évolutions dans un cadre sécurisé.