Il est vrai que les parlementaires ont le sentiment de n'être pas pleinement associés aux travaux sur l'avenir de l'AFP. Quant au groupe installé par le ministère, j'avoue ma méfiance : le passé nous a montré que les experts pouvaient faire montre d'une vision très « sectorielle ».
Monsieur Bézard, vos propos ont avivé certaines de mes craintes. Vous avez rappelé que l'AFP, parce qu'elle avait des clients, était une entreprise. Il ne s'agit pourtant pas d'une entreprise ordinaire : l'AFP traite de l'information, qui plus est en toute indépendance et objectivité – un élément de démocratie, mais également, de crédibilité commerciale.
Par ailleurs, je ne peux faire mienne votre vision optimiste et généreuse des actionnaires. Hélas, ceux-ci n'ont pas toujours comme intérêt prioritaire l'avenir de l'entreprise, mais celui de leurs portefeuilles.