Allons, madame Lemorton, ne rejoignez pas les experts de la troisième mi-temps, ce n'est pas digne de vous ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur quelques bancs du groupe NC.) Ne vous vautrez pas dans les charmes de la lucidité a posteriori ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Le Gouvernement a fait des choix à la fois techniques et éthiques ; il a choisi d'être dans le club des pays qui assuraient la protection maximale à leurs concitoyens. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je remarque d'ailleurs que ce choix n'a jamais été contesté, y compris sur les bancs de la gauche, à l'Assemblée nationale. Dois-je rappeler qu'un député socialiste, à la fin du mois de juillet, trouvait que le Gouvernement français n'en faisait pas assez ? (Mêmes mouvements.)
Oui, nous avons fait, avec d'autres pays comme la Grande-Bretagne, le Canada ou la Suède, le choix de protéger le maximum de nos concitoyens. Nous avons d'ores et déjà vacciné 5,5 millions de personnes contre une grippe qui a déjà fait 230 morts, et nous continuerons cette campagne de vaccination.
Jusqu'à ce jour, des contraintes logistiques nous ont empêchés d'associer la médecine de ville à la campagne de vaccination,pour la protéger. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Rappelez-vous, mesdames, messieurs les députés, la semaine précédant Noël : un million de consultations supplémentaires liées à la grippe et un million de vaccinations à assurer.