Monsieur le député, la politique du Gouvernement en matière d'économie et d'emploi peut se résumer simplement : encourager, soutenir, stimuler l'emploi et l'investissement.
Au titre de l'emploi, nous allons évidemment continuer un certain nombre des mesures que nous avions prises. Nous voulons en particulier maintenir l'emploi, parce que l'emploi, c'est le passeport évident pour le salaire, pour le pouvoir d'achat, et tous nos concitoyens le savent.
Nous souhaitons donc maintenir le système d'indemnisation du chômage partiel. Vous savez que nous l'avons dopé en 2009. Nous continuerons en 2010.
De la même manière, nous maintiendrons l'obligation de revitalisation des territoires pour chacune des entreprises qui décideront de procéder à des licenciements économiques. Et nous serons, comme Christian Estrosi l'a rappelé tout à l'heure, sous l'autorité du Premier ministre, extrêmement attentifs, et pas seulement comme observateurs, à toutes celles des entreprises qui s'amuseraient à licencier, à restructurer, sous prétexte de crise.
Nous allons également, bien sûr, maintenir l'incitation à la création d'emplois pour les entreprises de moins de dix salariés, qui bénéficieront du dispositif zéro charge, pour être encouragées à créer des emplois.
Je ne vous parle pas des plus de 300 000 emplois aidés que nous allons maintenir dans le budget 2010.
S'agissant de l'investissement, soyons clair : il nous faut impérativement le stimuler, et encourager les banques pour ce faire. J'aurai l'occasion, tout à l'heure, de répondre à une question sur les méthodes que nous utilisons en la matière.
Il faut aussi qu'OSEO puisse jouer son rôle aux côtés des petites et moyennes entreprises. Il faut que l'ensemble des dispositifs, y compris le fonds stratégique d'investissement, puissent jouer leur rôle pour soutenir l'investissement et le financement des entreprises. C'est à cela que concourait également la taxe professionnelle. Je ne crois pas que la nationalisation des banques, ni qu'un quelconque établissement, puisse permettre d'améliorer plus la situation que ce que nous faisons actuellement. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)