Si la France importe ponctuellement de l'énergie, elle en est potentiellement exportatrice et va le redevenir.
Pour des raisons d'ajustement, il peut y avoir à la fois des importations et des exportations dans la même journée. Les modes de vie étant différents, les pointes de consommation n'ont pas lieu aux mêmes heures dans toute l'Europe. L'organisation de la structure de marché européenne permet à la France, selon les moments, d'importer ou d'exporter.
Ensuite, les investissements considérables réalisés en France sont déjà aujourd'hui des gages d'autonomie, voire de capacités d'exportation. Ceux, déjà décidés, qui vont être réalisés dans les années qui viennent pour améliorer le taux de disponibilité du parc existant et construire de nouvelles centrales permettent d'envisager un avenir relativement serein.
Enfin, même si, du fait de l'augmentation de la consommation unitaire – liée au niveau de vie – et de celle du nombre d'habitants, la consommation globale est supérieure aujourd'hui à celle des vingt dernières années, les investissements considérables réalisés depuis cinquante ans par notre pays pour la production d'énergie lui assurent une situation des plus confortables et des atouts considérables dans l'univers européen.
Il n'y a donc globalement pas lieu de s'alarmer. Les cycles et les délais de réalisation et de mise en oeuvre sont longs. L'amélioration se produira progressivement, mais sans doute plus rapidement qu'attendu.