Il s'agit d'investir et de ne pas affaiblir ceux qui ont la capacité de créer des moyens de production supplémentaires.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, 30 000 milliards de dollars d'investissements seraient nécessaires d'ici à 2030 dans le domaine énergétique pour faire face à la demande du monde entier. Or je ne crois pas que, face à ceux qui ont des capacités, de petites unités permettront d'augmenter l'investissement. C'est là peut-être un précepte européen un peu vain.
M. de Ladoucette, vous qui êtes président de la Commission de régulation de l'énergie – CRE –, ce marché est-il capable de faciliter la gestion d'une crise d'approvisionnement ? En cas de besoins non satisfaits sur un territoire national, un contrat d'exportation doit-il être honoré ? Des clauses de sauvegarde sont-elles prévues dans ce cas ? Sans parler de délit d'initié, certains ont-ils anticipé un peu vite sur les besoins lors des récents pics connus ?