Participer aux efforts de maîtrise de la demande, notamment de la demande de pointe, fait partie de notre mission. En janvier 2009, la situation était assez comparable et nous avions lancé une alerte rouge pendant cinq jours consécutifs en Bretagne. Un certain nombre d'élus s'étaient alors émus de voir se prolonger, après les fêtes, des éclairages de Noël pendant les périodes de pointe, et M. Pélissard m'avait fait part de son souhait de voir les maires de France s'inscrire dans ce mouvement. Depuis un certain temps déjà, cet engagement des élus est aujourd'hui concrétisé, ce dont je me réjouis. On peut donc, tout en respectant le caractère festif de manifestations qui ne doivent pas se faire dans l'obscurité, y compris pour des raisons de sécurité, décaler de quelques heures l'allumage de certains éclairages superflus. En effet, pendant la période de pointe – précisément entre dix-huit heures trente et dix-neuf heures trente –, les variations peuvent être de plusieurs milliers de mégawatts. Par conséquent, tout ce qui peut permettre d'écrêter cette pointe est bénéfique pour la sécurité collective d'approvisionnement en électricité.