Monsieur le député, force est de constater que le sommet de Copenhague – mais le processus se poursuivra à Bonn, Mexico et Rio – n'a pas été le Grenelle mondial comme il y a eu un Grenelle français de l'environnement. Nous partageons ce point de vue.
Ce résultat nous permet, du reste, de mesurer l'écart entre un pays comme la France qui, de manière apaisée, consensuelle et dans une union sacrée, s'est fixé des objectifs et des ambitions qu'elle réalise, et les difficultés rencontrées au plan international sur un sujet qui nous touche tous : le climat.
Il ne s'agit pas de rejeter la faute sur l'ONU, mais de constater qu'un processus qui exige l'accord de 192 pays pour avancer – avec des intérêts divergents entre grands pays pétroliers, pays très pauvres, pays industrialisés – n'est pas en mesure de produire un accord.
Le 02/01/2010 à 14:17, Robert S. a dit :
«Anxieux de nature», Jean-Louis Borloo juge pour le Figaro l'exercice des questions au gouvernement «naturel et sain». Le numéro deux du gouvernement compare la séance des questions à un match de tennis : «Quand la balle est tendue, le renvoi est plus facile qu'avec une balle molle.»
Après avoir conseillé à son collègue Wauquiez de «changer [s]es croquettes», c'est-à-dire de «mettre du booster dans le potage.» il explique son truc à lui : «Quand il y a un coup de griffe à donner à la gauche, je le fais dans les dernières minutes, pour ne pas parler sous les huées.» http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/08/01002-20091208ARTFIG00010-questions-au-gouvernement-les-ministres-a-l-epreuve-.php
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