Madame la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, après que vous avez présenté le projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure en conseil des ministres, M. le Président de la République a réitéré sa volonté de lutter contre l'insécurité devant près de 600 policiers, gendarmes, magistrats et inspecteurs d'académie. Il a à cette occasion détaillé une série de mesures pour mettre un coup d'arrêt à la violence dans les cités et les écoles.
Celle-ci prend aujourd'hui un nouvel aspect, revêtant des formes inédites, qui engendrent de profondes inquiétudes au sein des foyers français. Les délinquants sont de plus en plus jeunes, et des lieux aussi préservés, jusqu'à présent, que les collèges ou les lycées deviennent les théâtres de graves délits. Parallèlement, les représentants des forces de l'ordre font l'objet d'agressions lourdes dans le cadre de leurs missions.
Dans un contexte de crise comme celui que nous connaissons, nous devons plus que jamais assurer la sécurité des Français, qui veulent très légitimement se sentir protégés dans leur vie quotidienne, et voir assurée la sécurité de leur personne et de leurs biens. La détermination du Gouvernement pour lutter contre ce fléau est indiscutable, mais il est de notre devoir de réagir et d'opter pour de nouvelles stratégies.
Nous le savons, la lutte contre la délinquance doit s'adapter aux nouvelles formes de violence et de délinquance ; face à ces changements, les moyens octroyés et les méthodes utilisées doivent être efficaces.
Madame la ministre, pouvez-vous réaffirmer les objectifs poursuivis par le Gouvernement et détailler les mesures annoncées par M. le Président de la République dans le cadre de notre politique de sécurité ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)