Dès lors que l'on fait participer le système mutualiste au financement du fameux fonds, il est normal qu'il y ait des compensations, et l'on peut concevoir qu'il participe davantage à la gestion d'un risque qu'il connaît mieux.
Pourtant, j'y insiste par respect pour le régime général et par respect pour les principes fondateurs de la sécurité sociale que vous avez rappelés à plusieurs reprises, madame la ministre, ce débat est bien trop réducteur eu égard à l'importance du sujet et au rôle croissant joué par les complémentaires. La question mérite mieux que d'être traitée rapidement, comme nous le faisons, à une heure du matin.
La deuxième question que je souhaite vous poser, madame la ministre, a trait au secteur optionnel. Vous nous avez dit, et l'on comprend pourquoi même si l'on peut le regretter, qu'il ne se substituera pas au secteur 2, mais vous avez souhaité par ailleurs que les praticiens du secteur 2 puissent le rejoindre. Quelles mesures incitatives envisagez-vous pour les convaincre de faire ce choix ?