J'approuve sans réserve l'observation de M. Lecoq. En matière d'ordre du jour, on frise l'absurdité. C'est ainsi qu'aujourd'hui nous tenons quatre auditions dans la même journée, alors que nous n'en avons tenu aucune hier. Ce fol ordonnancement n'est pas propre à la Commission des affaires étrangères, c'est le fonctionnement actuel de l'Assemblée nationale dans son ensemble qui pêche. Je vous félicite, monsieur le président, d'avoir organisé le débat qui nous réunit, ainsi que l'audition, indispensable, du ministre des affaires étrangères pour un tour d'horizon avant la fin de l'année. Il me semblerait préférable que le ministre réponde à des séries de questions et non à toutes les questions en bloc, ce qui permettrait à ceux d'entre nous qui souhaitent assister, au moins pour partie, au débat qui se déroule dans l'Hémicycle, d'entendre certaines de ses réponses. Cette dispersion est très fâcheuse.
Au mois d'octobre, comme d'autres responsables français, y compris au plus haut niveau, vous vous êtes engagé, monsieur le ministre, à ce que notre pays n'augmente pas l'effectif de ses troupes en Afghanistan, où se trouvent 3 750 soldats et 350 gendarmes français. Tiendrez-vous cet engagement en dépit des demandes de M. Obama ? Le tiendrez-vous encore après la Conférence de Londres ?