Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, la commission des affaires étrangères a mené, mercredi dernier, par anticipation et pour approfondissement, avec le ministre des affaires étrangères, un débat très libre et très constructif sur la situation en Afghanistan et les perspectives d'action qui s'offrent à nous.
Il en est ressorti, d'une façon générale, que nul ne peut se satisfaire du statu quo actuel. En effet, en dépit d'une victoire éclair contre le régime taliban en 2002, et malgré l'apparente embellie qui a suivi l'élection présidentielle de 2004, le contexte n'a cessé de se dégrader depuis lors, sur le plan sécuritaire ainsi que dans les domaines politique et économique.