Les États-Unis demeurent légitimement, par le volume de leur implication, le chef de file de la coalition. Reste que les États de l'Union européenne semblent avoir renoncé à se concerter pour peser dans le débat stratégique américain, ce qui nous semble des plus déplorables à l'heure où, avec les institutions issues du traité de Lisbonne, nous prétendons nous être donné les moyens de faire enfin clairement entendre notre voix dans les affaires du monde.