De fait, contrairement à ce qui vient d'être dit, et contre quoi je m'inscris en faux, les choix du président Obama reprennent très largement les thèses françaises. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
De fait, le commandement américain, qu'il s'agisse du général Petraeus ou du général McChrystal, ne cesse de faire référence à nos choix et à ce que font nos soldats, dans des conditions si difficiles, en Kapissa et en Surobi ; je tiens à leur rendre moi aussi hommage.
Mes chers collègues, je rappelle que le président Obama a déclaré qu'il n'était pas possible de gagner militairement, que ces renforts étaient provisoires, visaient à donner une chance à la paix et s'accompagnaient d'une refonte totale de la politique de reconstruction et de développement, et des choix militaires. Il s'agit en particulier de renoncer aux frappes aveugles qui ne cessent de susciter des vocations de talibans.