Tel est du reste le sens de la décision de renforcer notre présence militaire sur place prise par le Président de la République début 2008. Nicolas Sarkozy a d'emblée indiqué qu'il s'agissait à ses yeux du prix à payer pour convaincre nos alliés, et en premier lieu les Américains, de modifier radicalement leur stratégie. (Rires sur les bancs du groupe GDR et sur quelques bancs du groupe SRC.)
Saluons donc la lucidité et le rôle d'éclaireur du Président de la République (Murmures sur les bancs des groupes SRC et GDR), et la manière dont vous avez appliqué sa décision, monsieur le ministre, notamment lorsque nous présidions l'Union européenne ; saluons le travail du Président de la République, de nos diplomates, de notre représentant spécial, Pierre Lellouche et, aujourd'hui, de notre collègue Thierry Mariani (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) pour convaincre tous nos alliés de revoir totalement notre stratégie.