La priorité, c'est la stratégie. Je le dis d'abord pour les Européens. Mais cela vaut aussi pour l'ensemble des nations engagées aux côtés des Afghans.
Le dispositif actuel n'est pas satisfaisant. Nous voulons que le commandement de l'OTAN soit mieux associé au pilotage de l'aide civile. Nous voulons que l'autorité des Nations unies sur place soit renforcée, pour assurer la coordination des moyens – parce que, je vous le rappelle, il s'agit d'un mandat de l'ONU. Comment voulez-vous que nous ayons un dialogue efficace avec le gouvernement afghan si nous ne parlons pas d'une seule voix ?
C'est pour cela que le Président de la République a demandé, conjointement avec la chancelière Merkel et M. Gordon Brown, une conférence internationale des ministres des affaires étrangères, qui se tiendra à Londres le 28 janvier.
Nous devons nous fixer des objectifs clairs pour cette conférence : refonder la coordination internationale à Kaboul, entre la MANUA et l'OTAN, et parvenir à une représentation unique des Européens.