Cet accord-cadre va en effet contribuer au progrès du français au Sud de l'Afrique. Je vous rappelle que 200 millions de personnes sont aujourd'hui francophones ce qui est encore très insuffisant. Le Botswana compte 65 professeurs de français ce qui, comparé aux 600 professeurs qui seraient nécessaires, montre l'ampleur des efforts à consentir. Or, les ressources que la France y consacre ont été divisées par deux en un an, ce qui est en contradiction avec la volonté affichée de soutenir le développement de la langue française dans le pays. Il est vrai que l'Alliance française est très active. Ses ressources propres permettent d'augmenter notablement les moyens consacrés à la diffusion du français.