Il est donc question, pour reprendre les termes de M. Bailly, de passer de la « contrainte individuelle négative » à une « incitation » – qui n'est donc plus une contrainte – « collective » – elle n'est donc plus individuelle – et « positive » – on ira voir le conseil municipal ou une représentation plus large pour faire comprendre qu'un partenariat pourrait être passé, et le résultat sera le même. Nous exigeons, pour notre part, avant que le bureau de poste ne ferme ou ne soit transformé, que le conseil municipal donne un avis conforme, rien d'autre ; sinon, il s'agirait de chantage à l'égard de communes qui n'y peuvent mais. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
On a bien compris de quoi il s'agit lorsque l'on voit, dans les conseils techniques récemment prodigués par La Poste aux délégués qui siègent dans les commissions départementales de la présence postale, qu'il leur faut « conserver la maîtrise de l'évolution du réseau postal en écartant l'hypothèse où le préfet, à son initiative ou à la demande du président du conseil général, engagerait une concertation sur le projet d'évolution de la présence postale ». À vos yeux, la plus grande menace pour La Poste serait que la démocratie s'exerce sur le territoire communal.