Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, le texte que nous allons examiner concerne un sujet qui passionne réellement nos concitoyens, celui de l'avenir de La Poste. Le Sénat en a conforté les grands équilibres, tout en y introduisant un certain nombre de garanties complémentaires, notamment en ce qui concerne les missions de service public.
Ces garanties sont suffisamment convaincantes pour que, dans ce débat, nous nous consacrions, comme les Français sont en droit de l'attendre, à cette exigence : « donner toute sa chance à La Poste ».
Il faut lui donner sa chance de se moderniser et d'affronter la concurrence tout en améliorant encore sa qualité de service public.
Le travail qui nous attend tous, maintenant que les fantasmes et les chimères ont été dissipés, c'est de garantir que la réforme réponde totalement à cet objectif. Déjà, votre commission des affaires économiques et votre rapporteur, Jean Proriol, y ont contribué. Je tiens à saluer la qualité des échanges et le travail constructif que nous y avons accompli, notamment grâce au président Ollier, qui a su organiser avec efficacité et talent les débats, grâce aussi à la mobilisation et aux propositions innovantes des députés de la majorité, sans oublier les quelques propositions constructives de l'opposition.