Nous reconnaissons tous, à la commission des affaires sociales, qu'il s'agit là d'un sujet majeur, dont nous pouvons nous saisir.
Mais j'ai, comme M. Bur, le souci d'être prudent. J'ai entendu les orateurs. J'ai notamment entendu que les grandes entreprises pourraient supporter une diminution des exonérations. Mais on estime aussi qu'il n'y a pas en France suffisamment de fortes sociétés familiales dans des secteurs à très forte concurrence : il existe des sociétés de 2000 salariés dans des domaines où la compétition internationale est très forte.
Les salaires dans l'industrie se situent entre 1,2 et 1,4 SMIC : faisons attention à ce secteur, où nous avons déjà un certain retard de compétitivité par rapport à nos voisins.