En effet, sans la mise en oeuvre de la réforme de 2004 et si l'évolution tendancielle de 5,5 % s'était poursuivie depuis lors, les dépenses à la fin 2006 auraient été supérieures de plus de 6 milliards d'euros aux dépenses constatées. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Par ailleurs, si le déficit prévisionnel de la sécurité sociale atteint près de 12 milliards d'euros pour 2007, soit un niveau proche de celui de 2004, cette évolution n'est plus désormais uniquement imputable au déficit de l'assurance maladie, comme c'était le cas en 2004, mais s'explique également en partie par la dégradation des comptes de la branche vieillesse.