En moyenne, les frais d'entretien s'élèvent à 150 à 200 euros par an. N'est-il pas paradoxal, tandis que le Parlement travaille sur le Grenelle de l'environnement, de ne rien prévoir pour les cyclistes, alors que des dispositifs incitatifs ont été mis en place pour les salariés automobilistes ou pour les usagers des transports en commun ?
Il semble opportun, autant pour des raisons écologiques que pour assurer une égalité de traitement des salariés, de permettre la prise en charge d'une partie des frais d'usage du vélo – qu'il s'agisse d'un vélo personnel ou d'un abonnement à un service public de location. Évidemment, le bénéfice de cette mesure ne pourra pas être cumulé avec les dispositifs applicables à l'automobile ou aux transports en commun. Il s'agit, comme le font déjà nos voisins belges, d'encourager les salariés à recourir à un moyen de transport écologique par excellence. Une telle évolution correspondrait aux transformations actuelles des modes de vie des Français, en particulier dans les grandes villes.