Madame la secrétaire d'État, vous m'avez fait une excellente réponse, ce qui ne m'étonne pas. Permettez-moi seulement d'y ajouter quelques mots.
La vidéosurveillance n'est ni de droite ni de gauche : elle est d'abord dissuasive. Il est souhaitable qu'elle soit cohérente : on ne peut pas dire, par exemple, que la vidéosurveillance est bien pour les collèges mais ne l'est pas en face des collèges.
Par ailleurs, je souhaiterais que le ministre de l'intérieur contacte sa collègue chargée des quartiers pour que la solidarité financière prenne en compte l'aspect sécurité. Il est difficile de comprendre, peu de collègues sans doute me démentiront, que la dotation de solidarité urbaine ne cesse d'augmenter sans que cela s'accompagne d'une amélioration de l'équipement en vidéosurveillance. Ne pourrait-on pas envisager que la politique de la ville comprenne un volet vidéosurveillance, afin que la solidarité sur le plan financier vale aussi sur la plan de la sécurité ?