Et pour cause : cet établissement était devenu une contrepartie majeure du marché des dérivés de crédit. C'est pour éviter un tel risque que les gouvernements des pays développés ont tous, à cette période, pris l'engagement de ne pas abandonner un établissement à caractère systémique et d'élaborer des plans coordonnés pour soutenir le financement de nos économies. J'avais alors personnellement contacté le secrétaire d'État au Trésor américain, pour lui demander de ne pas laisser AIG tomber en faillite, comme il l'avait fait pour Lehman Brothers.