…et les stabilisateurs automatiques, qui correspondent à peu près à 30 milliards d'euros, nous arrivons à un total de 3,5 à 4 % du produit intérieur brut total. Il faut en effet agréger le tout et ne pas considérer seulement les 26 milliards du plan de relance stricto sensu. Le plan américain, lui, correspond à 2 % du PIB. Quand on sait que ses stabilisateurs automatiques sont à peu près de moitié inférieurs aux nôtres, on arrive à la conclusion que l'effort des États-Unis est légèrement inférieur au nôtre.
En outre, l'essentiel – c'est-à-dire 80 % – de notre plan de relance porte sur l'année 2009. Le plan de relance américain présente l'inconvénient de porter à 34 % sur 2009, le reste étant étalé sur 2010 et 2011. Vous avez raison de comparer, et il faut s'inspirer des meilleurs exemples. Mais, en l'espèce, je ne crois pas que nous devions trop nous inspirer du plan de relance Obama dans sa structure et dans son calendrier.
Je vous l'accorde, les Américains ont mis l'accent sur la recherche et le développement, mais ils n'ont pas un crédit d'impôt recherche de la force et de l'efficacité de celui dont dispose la France.