Sur le fond enfin, je voudrais apporter à M. Lagarde un élément de réponse à l'analyse qu'il a faite des relation entre l'Assemblée nationale et le Sénat. Je ne pense pas un seul instant que le maintien de l'urgence entraîne un affaiblissement de notre assemblée dans le cas où celle-ci est saisie en premier. En réalité, monsieur Lagarde, cela ne tient qu'à nous, car nous serons au pied du mur. C'est un point que je considère comme majeur, je le dis à mes amis du groupe UMP.
Le Président de la République a donné, qu'on le veuille ou non, des pouvoirs considérables à notre assemblée.