La relance par l'investissement, ce n'est pas rien non plus, et la progression des transferts sociaux est très sensible. On ne saurait donc minimiser l'action du Gouvernement, ni sa détermination.
Il faut en effet, madame Montchamp, une étanchéité entre les déficits structurels et les déficits de crise ; c'est ce qui garantira d'ailleurs le renforcement de la qualité de la signature française.
Jean Launay a évoqué des points qui l'avaient déjà été ; quant à Henri Nayrou, il a parlé, à propos du bouclier fiscal, de cynisme. On peut exprimer des opinions divergentes sans se jeter de tels termes à la figure.
Les zones franches urbaines, madame Grosskost, sont un vrai sujet ; mais elles bénéficient d'importantes exonérations de charges sociales, même si celles-ci sont en effet plafonnées.
Enfin, monsieur Vigier, je vous remercie pour votre appel à Michel Rocard, figure importante de la vie politique française qui nous avait montré la voie du bouclier fiscal. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)