J'ajoute que l'État, avec le doublement du FCTVA, le fonds de compensation pour la TVA, a pris sa part dans la relance engagée par les collectivités. Bref, il n'y a pas, d'un côté, un vilain État qui serait seul responsable d'une crise à laquelle, par ailleurs, il n'apporterait aucune réponse, et, de l'autre, des collectivités parées de toutes les vertus.
Vous êtes trop pessimiste, monsieur Garrigue : le plan de relance de 26 milliards n'est pas lent ; il est fondé sur l'investissement, ce qui est plus difficile à mettre en oeuvre que les mesures de consommation immédiates préconisées par le parti socialiste. Patrick Devedjan ne passe pas une semaine sans se rendre dans les départements pour y lancer des chantiers avec des entreprises qui se mettent au travail et créent des emplois. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)