Monsieur le député, rappelons d'abord un chiffre : on dénombre actuellement vingt incidents par mois mettant en jeu des armes qui blessent nos personnels ou des élèves. On me dira que c'est peu. Mais vingt incidents par mois, c'est vingt de trop !
Rappelons une évidence : nos chefs d'établissement et nos conseillers d'éducation ne disposent pas de l'autorité qui leur permettrait d'imposer la fouille ou la vérification des sacs de nos élèves. C'est un paradoxe, mais c'est ainsi.
Autre évidence : l'école n'est pas un lieu comme un autre. Il faut le sanctuariser, non seulement pour nos personnels, mais aussi pour nos élèves. Il ne saurait y avoir de tolérance qui permettrait à nos établissements d'accueillir des armes, des bagarres entraînant des blessures, voire des décès.
Ajoutons que n'est pas seulement une question de moyens et de personnels…