Je vous repose donc ces questions, madame la ministre, en espérant que vous aurez, cette fois, la correction de répondre à un membre de la représentation nationale.
Monsieur Karoutchi, je suis désolé de vous lasser, encore que je croie deviner que votre soupir est davantage provoqué par la situation que je viens d'indiquer, et que vous ignorez peut-être, que par le fait que je profite de cette tribune pour les dénoncer.
Ne pensez-vous pas, mes chers collègues, que c'est de cette tribune que ces questions doivent être posées, que ces faits doivent être dénoncés, plutôt que depuis d'autres tribunes, moins légitimes ? Nous n'avons pas ailleurs la chance d'avoir en face de nous des personnes qui sont, d'une manière ou d'une autre, à l'origine de ces augmentations, les ayant acceptées, et peuvent donc nous en donner les raisons, peut-être même de façon convaincante ?
Mes chers collègues, merci de votre patience…