La création de plates-formes communes de réception et de traitement des appels d'urgence – pour le 15, le 18 et le 112 – est à l'évidence l'une des modalités de rationalisation et, j'en suis convaincu, d'amélioration du service rendu à la population par les services publics en charge de la distribution de secours d'urgence. Il existe d'ailleurs à ce jour vingt et une plateformes. Nous étions ensemble, avec le docteur Bacquet, à l'inauguration de celle de Clermont-Ferrand, voici environ deux mois. Le nombre de ces plateformes, parce qu'elles sont utiles et efficaces, sera certainement amené à augmenter.
Leur mise en place réussie doit relever d'un projet local partagé par l'ensemble des acteurs. Lorsque cette condition est réalisée, l'État apporte son soutien, comme il l'a toujours fait et continuera de le faire, notamment grâce au concours du Fonds d'aide à l'investissement dont j'ai tout à l'heure évoqué le rôle.
Je partage donc tout à fait votre analyse et votre sentiment.