Les raisons sont multiples, comme le prouve d'ailleurs ce débat ainsi que l'excellent rapport de la mission d'évaluation et de contrôle.
D'abord, parce que nous sommes dans une situation de confusion généralisée, qui découle naturellement du commandement des opérations, assuré par l'État, et du financement, assuré par les collectivités territoriales. C'est une situation d'enchevêtrement, de financements croisés excessivement néfaste, qui, à mon avis, ne permettra jamais de solution positive.
Ensuite, parce que la départementalisation n'a pas été jusqu'à son terme, ce qui amène, aujourd'hui, à des situations assez baroques. Je préside une communauté de communes, je verse chaque année une certaine somme pour le financement des sapeurs-pompiers – 1,2 million d'euros cette année – et je n'ai aucun droit à dire quelque chose. Nous ne sommes même plus invités aux voeux des sapeurs-pompiers des centres de secours qui nous concernent. (Murmures sur de nombreux bancs.)