Je vous remercie pour votre réponse, madame la secrétaire d'État. Vous avez bien senti que ma question était inspirée par une urgence pressante. Dans tout le pays, des associations d'aide à domicile se trouvent en grave difficulté financière. Certains conseils généraux ne peuvent plus équilibrer leur budget.
Au sein de mon conseil général, la progression des allocations personnalisées d'autonomie dépasse 10 %. Vous m'expliquez que l'assurance maladie a des besoins – tout le monde le sait –, mais la caisse « du lundi de Pentecôte » n'a pas vocation à combler le déficit de l'assurance maladie. Les 150 millions d'euros que vous avez repris, nous aurions pu en faire notre miel sur le terrain, parce que les associations d'aide à domicile ne peuvent plus équilibrer leur budget ; or nous ne pouvons déjà plus, je l'ai dit, équilibrer le nôtre, au conseil général, budget qui équilibrait le leur. Quant aux familles qui supportent le reste à charge, elles ne peuvent plus tenir.
Je ne vous pose qu'une question, à M. Darcos et à vous-même : à quand la solution ? Le temps n'est plus aux colloques, aux rapports, aux missions, mais à la définition d'un calendrier et aux décisions. Je vous reposerai la question dans deux mois.