M. Candelier et M. Fromion ont évoqué Nexter. Je me permets de rappeler que, pour la première fois, le groupe a renoué avec les bénéfices en 2005-2006, avec 68 millions d'euros, que son carnet de commandes représente près de trois années d'activité et que de nouveaux produits sont formidablement bien orientés à l'export, que ce soit le véhicule blindé de combat d'infanterie — VBCI — ou le système CAESAR qui, a priori, doit nous permettre de gagner de nombreux marchés. Désormais, il appartient à Nexter, rétabli sur ses bases, de saisir les occasions de partenariat industriel européen qui pourraient se présenter. Cependant, je voudrais indiquer à M. Candelier que, l'État étant actionnaire de Nexter à 100 %, le groupe ne peut pas subir de revers boursiers.
Je voudrais enfin aborder la question de la construction européenne. Il s'agit, pour la France, d'une priorité majeure dans le cadre de sa présidence du second semestre 2008. J'ai entrepris d'aller rencontrer tous mes collègues européens, pour voir sur quels points nous pourrions faire évoluer l'Europe de la défense. Depuis Saint-Malo, l'esprit de cette Europe de la défense s'est en effet affaibli. Nous devons lui donner un nouvel élan.