Je relirai vos propos, monsieur le président de la commission.
La suppression de 6 037 postes s'ajoutera à celle de 68 000 postes déjà effectuée en douze ans.
Il serait souhaitable de mieux cerner les attentes des personnels militaires concernant leurs conditions de vie.
Pour le personnel civil, le chiffre des postes sacrifiés s'élève à 1 242, ce qui aura des conséquences dramatiques sur l'accomplissement de leur mission de soutien des forces.
Aujourd'hui, la politique d'externalisation de leur travail porte sur ce qui était auparavant considéré comme leur « coeur de métier ». Des savoir-faire sont sacrifiés, des pans de plus en plus importants de leur activité et des missions régaliennes sont privatisés. C'est à se demander si le personnel civil a encore une place au ministère de la défense !