Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, si l'avenir de la défense nationale dépend de la publication du Livre blanc, j'ai le sentiment, que le Gouvernement se réfugie derrière cette échéance pour dissimuler les réformes du budget 2008 derrière un écran de fumée.
C'est pourquoi j'entends faire le bilan social des réformes, ainsi que de plusieurs années de pratiques dévastatrices pour notre défense nationale. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Tout d'abord, je regrette l'engagement du Gouvernement dans une course à l'armement, à travers l'augmentation importante, au cours de ces cinq dernières années, des crédits réservés au nucléaire, dont l'utilité contre le terrorisme est tout à fait contestable.
Concernant le personnel de la défense, le traitement qui lui est réservé est plus qu'éloquent. Le président de la commission de la défense, Guy Teissier, parle lui-même de « dégraissage des armées ».